Chênaie-Frênaie caractérisée par la très grande abondance des géophytes (Arum maculatum, Paris quadrifolia, Listera ovata, Orchis mascula, etc.). Le taillis-sous-futaie est le régime le plus communément appliqué à ce type de forêt. Strate arborescente supérieure dominée par Quercus robur et Fraxinus excelsior et strate inférieure à Carpinus betulus, Fraxinus excelsior, Alnus glutinosa, Betula alba, parfois à Acer campestre. Taillis assez peu diversifié, dominé par Carpinus betulus, Corylus avellana et Crataegus monogyna. Strate herbacée remarquablement riche, comptant souvent 30 espèces par relevé, mais largement dominée par Mercurialis perennis, Carex pendula ou Anemone nemorosa. L'ensemble de la végétation compte en règle générale 30 à 40 espèces. Forêt assez basse, à strate arborescente supérieure clairsemée (recouvrement 20-40%) et strate arborescente inférieure plus dense (45-70%). Les arbres les plus hauts atteignent 20 à 25 m. Le taillis est plus ou moins dense et haut selon la date de la dernière exploitation. La strate herbacée, haute de 15 à 25 cm, a souvent un recouvrement avoisinant les 90%. Le recouvrement de la strate muscinale oscille entre 10 et 40%. Floraisons riches et colorées, à la fois au début du printemps (Anemone nemorosa, Ranunculus ficaria) et au débourrage des feuilles (Sanicula europaea, Arum maculatum, Orchis mascula, etc.). Certaines plantes clonales génèrent des faciès : Mercurialis perennis, Carex pendula, Allium ursinum, Vinca minor. Forêt souvent assez étendue, dont l'extension est limitée par la nature des substrats. Parfois de surface plus réduite dans les petits bois en système bocager.
Développement optimal
début été - début été
Type de végétation
Forme biologique dominante
Phanérophyte macrophanérophyte
Forme biologique secondaire
Aire minimale
Hauteur (m)
Recouvrement (%)
Nombre d’espèces
Détermination
Détermination critique
Non
Difficulté de détermination
Remarques synsytématiques
ce Groupement peut être considéré comme une sous-association de l'Adoxo moschatellinae - Fraxinetum excelsioris, sur sols assez pauvres en nutriments (mésotrophes). C'est la position retenue par Renaux et al. (in press).