Présentation de la plante |
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Une anecdote naturaliste dans laquelle la plante est citée |
Anecdote naturaliste du mardi |
Bonjour à tous auditeurs de Radio Uylenspiegel, une fois n?est pas coutume, partons à la découverte de plantes mal-aimées, les liserons, avec le Conservatoire botanique national de Bailleul !
Trois espèces existent dans les Hauts-de-France, deux espèces sont très communes, le Liseron des champs (Convolvulus arvensis) et le Liseron des haies (Convolvulus sepium). Le troisième, rare en région, est le Liseron des dunes (Convolvulus soldanella) qui va ramper sur le sable et qui s?est adapté aux rudes conditions du bord de mer.
Les liserons appartiennent à la famille des Convolvulacées, Convolvere signifie en latin « enrouler », activité préférée de nos liserons !
Il faut savoir que le Liseron des champs va plutôt ramper que grimper, à la différence du Liseron des haies qui peut grimper très haut.
Les deux espèces vont produire des fleurs similaires. Celles du Liseron des haies sont généralement blanches et plus grosses. Celles du Liseron des champs peuvent être blanches, roses ou panachées de plus petite taille. Elles sont généralement éphémères pour les deux plantes et peuvent même s?ouvrir avec un rayon de lune pour le Liseron des champs. De nombreux papillons de nuit viennent se délecter de son nectar. Les fleurs du Liseron des haies vont se fermer la nuit et se rouvrir le matin.
Le Liseron des champs va se trouver, comme son nom l?indique, dans les champs cultivés, les jachères mais aussi les accotements routiers, friches, voies ferrées et dans les parcs et jardins. Il va venir s?enrouler autour des végétaux pour aller vers la lumière. La tige de ce Liseron peut réaliser une rotation complète dans le sens inverse des aiguilles d?une montre en 1h30 ! Sachez qu?il ne vaut mieux pas le bêcher ou passer le motoculteur car le plus petit des fragments de ses rhizomes peut reprendre. De plus, ses semences sont très résistantes et peuvent patienter dans le sol pendant une cinquantaine d?années avant de germer !
Le Liseron des haies préfère les sols frais et humides et va grimper dans les haies, les forêts ou encore dans les parcs et jardins.
Pourquoi ne pas leur laisser une place dans votre jardin ? En plus d?attirer certains pollinisateurs, les magnifiques fleurs et leur tige torsadée ont inspiré les artistes de la période Art déco et on les retrouve dans de nombreux éléments architecturaux ou dans certains bijoux.
A bientôt pour une nouvelle chronique avec le Conservatoire botanique national de Bailleul !
https://www.cbnbl.org/system/files/inline-files/Chronique%20liserons%2031.07.2021%20CBNBL.mp3?fbclid=IwAR3zqP28Xge9evxFC9g2bZPKQwBIJ4QU1DyHtU2h8a4XMlyuV0mqXvyN0XE
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Clémence Henderyckx - 01/09/2021
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Convolvulus sepium L., 1753
Liseron des haies
; Hedge Bindweed
; Zaunwinde
; Haagwinde
Convolvulaceae Juss., 1789
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Information
concernant le nord-ouest de la France
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Durée de vie |
Forme biologique |
Hauteur de la plante |
Distribution générale |
Période de floraison |
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Hémicryptophyte
Géophyte à rhizome
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Eurasiatique (subocéanique) subméditerranéen (devenu subcosmopolite).
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Juin-octobre
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Habitat EUNIS
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Spectre écologique
Eau |
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pH |
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Matière org. |
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Granulométrie |
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Nutriments |
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Lumière |
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Sel |
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Ecologie
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Affinité phytosociologique
Convolvuletalia sepium
- Mégaphorbiaies eutrophiles à hypertrophiles
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Taxon fréquent dans :
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Informations régionales : Hauts-de-France et Normandie orientale (Haute-Normandie)
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Région Hauts-de-France |
Répartition géographique |
Flandre française (TOUSSAINT et al. 2008) : Très abondant sur tout le territoire (plus dispersé sur le littoral). |
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Biotopes |
Flandre française (TOUSSAINT et al. 2008) : Haies, ourlets et mégaphorbiaies nitrophiles, forêts alluviales, parcs et jardins. |
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Spectre des statuts |
Indigénat |
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Rareté |
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Tendance |
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VU
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Menace et conservation |
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Normandie orientale (Haute-Normandie) |
Répartition géographique |
Très communément réparti dans toute la région. Risque de confusion avec C. silvatica, introduit pour l'ornement et signalé çà et là sur le territoire avec l'hybride C. Sepium × C. silvatica, (probablement plus fréquent que C. silvatica lui-même) ; mais aussi avec C. pulchra, espèce également cultivée et pouvant s'échapper (corolle panachée de rose). [Rédaction : BUCHET et al. 2015] Réduire Très communément réparti dans toute la région. Risque de confusion avec C. silvatica, introduit pour l'ornement et signalé çà et là sur le territoire avec l'hybride C. Sepium × C. silvatica, (probablement plus fréquent que C. silvatica lui-même) ; mais aussi avec C. pulchra, espèce égalemen Suite |
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Biotopes |
Haies, parcs et jardins, friches, lisières forestières, champs cultivés, mégaphorbiaies, forêts alluviales. [Rédaction : BUCHET et al. 2015] |
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Spectre des statuts |
Indigénat |
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Rareté |
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