Présentation de la plante |
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Une anecdote naturaliste dans laquelle la plante est citée |
Portrait de famille |
La famille des Polygonacées, comprenant environ 1 200 espèces, est principalement composée des rumex et des renouées.
Son nom vient de Polygonum qui veut dire plusieurs genoux. Cela fait référence aux nombreuses articulations qui sont présentes sur les plantes.
Certaines espèces sont cultivées pour l'alimentation humaine comme la rhubarbe ou le sarrasin. D'autres espèces, comme la Renouée du Japon (Reynoutria japonica) sont de redoutables espèces exotiques envahissantes.
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Clémence Henderyckx - 18/06/2021
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Bistorta officinalis Delarbre, 1800
Renouée bistorte
; Common Bistort
; Schlangenknöterich
; Adderwortel
Polygonaceae Juss., 1789
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Information
concernant le nord-ouest de la France
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Durée de vie |
Forme biologique |
Hauteur de la plante |
Distribution générale |
Période de floraison |
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Géophyte
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20-100 cm |
Boréo-eurasiatique, circumboréal.
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Juin-septembre
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Habitat EUNIS
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E3
- Prairies humides et prairies humides saisonnières
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G1
- Forêts de feuillus caducifoliés
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Spectre écologique
Eau |
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pH |
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Matière org. |
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Granulométrie |
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Nutriments |
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Lumière |
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Sel |
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Ecologie
Prés de fauche hygrophiles mésotrophes, de plus en plus souvent aujourd'hui dans les mégaphorbiaies mésotrophiques ; également forêts alluviales riveraines de cours d'eau plutôt forestiers ; sols frais à humides neutres à plutôt acides. [Année de rédaction : 2014] Réduire Prés de fauche hygrophiles mésotrophes, de plus en plus souvent aujourd'hui dans les mégaphorbiaies Suite
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Affinité phytosociologique
Filipendulo ulmariae - Chaerophyllion hirsuti
- Mégaphorbiaies méso-eutrophiles montagnardes
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Taxon fréquent dans :
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Informations régionales : Hauts-de-France et Normandie orientale (Haute-Normandie)
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Région Hauts-de-France |
Répartition géographique |
Nord - Pas de Calais (TOUSSAINT et al. 2011) : Espèce submontagnarde connue de l'Avesnois, de l'Artois et du Boulonnais. En voie d'extinction dans le Cambrésis et la plaine de la Scarpe. Une population retrouvée dans les Monts de Flandre. Le statut de l'espèce dans la vallée de la Marque (non cartographié) mériterait d'être étudié (introduit ?). Picardie (HAUGUEL 2014) : Principalement présente en Thiérache et dans la massif ardennais picard ; quelques populations relictuelles dans le massif d'Ermenonville, la forêt de Ris et le massif de Saint-Gobain. Réduire Nord - Pas de Calais (TOUSSAINT et al. 2011) : Espèce submontagnarde connue de l'Avesnois, de l'Artois et du Boulonnais. En voie d'extinction dans le Cambrésis et la plaine de la Scarpe. Une population retrouvée dans les Monts de Flandre. Le statut de l'espèce dans la vallée de la Marque ( Suite |
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Biotopes |
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Spectre des statuts |
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Menace et conservation |
Nord - Pas de Calais (TOUSSAINT et al. 2011) : Avec la conversion de nombreux herbages en labours ou en pâtures intensives et le développement de certaines pratiques forestières (drainage de forêts hygrophiles, enrésinement, plantation de peupliers, coupes à blanc sur de grandes surfaces...), les floraisons de la Renouée bistorte, autrefois abondantes dans l'est de la région, se sont clairsemées. Sa conservation le long de cours d'eau forestiers et dans quelques prairies hygrophiles nécessite la mise en place de mesures de protection spécifiques et le maintien d'une agriculture extensive par fauche ou pâturage léger. Picardie (HAUGUEL 2014) : La Renouée bistorte est principalement menacée par l'évolution de l'agriculture et notamment le retournement des prairies humides dans lesquelle elle vit. L'intensification de ces prairies est aussi un autre facteur de menace actives. D'autres populations de petite taille se trouvent en périphérie de parcelles forestières (fossés, ourlets humides) et sont menacées par les travaux forestiers. Seules quelques populations présentent des effectifs compatibles avec un matien à long terme. D'autres populations sont assez limitées en effectif. Globablement l'espèce présente un état de conservation plutôt défavorable. La conservation stricte des prairies et des pratiques extensives (fauchage et/ou pâturage extensif sans apports d'intrants) est indispensable au maintien de l'espèce. La conversion de parcelles de maïs situées en zone humide en prairies ou l'extensification de parcelles en prairies peuvent également contribuer au retour de l'espèce. La conservation de la Renouée bistorte passe également par la préservation des bassins versants des têtes de bassins. Réduire Nord - Pas de Calais (TOUSSAINT et al. 2011) : Avec la conversion de nombreux herbages en labours ou en pâtures intensives et le développement de certaines pratiques forestières (drainage de forêts hygrophiles, enrésinement, plantation de peupliers, coupes à blanc sur de grandes surfaces.. Suite |
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Normandie orientale (Haute-Normandie) |
Répartition géographique |
Indiquée comme étant peu commune au XIX e siècle dans l'Eure [NIEL 1889] et rare en Seine-Maritime [BLANCHE & MALBRANCHE 1864]. Les localités historiques signalées sont largement disséminées dans la région. Aujourd'hui, la Renouée bistorte est assez fréquente dans le pays d'Ouche, notamment dans les vallées de la Guiel et de la Charentonne en partie amont, plus disséminée dans la vallée de la Bresle, le pays de Bray, le pays de Lyons, la vallée de l'Yères, absente ailleurs. [Rédaction : BUCHET et al. 2015] Réduire Indiquée comme étant peu commune au XIX e siècle dans l'Eure [NIEL 1889] et rare en Seine-Maritime [BLANCHE & MALBRANCHE 1864]. Les localités historiques signalées sont largement disséminées dans la région. Aujourd'hui, la Renouée bistorte est assez fréquente dans le pays d'Ouche, notamment Suite |
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Biotopes |
Prairies hygrophiles. [Rédaction : BUCHET et al. 2015] |
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Spectre des statuts |
Indigénat |
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Rareté |
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Menace et conservation |
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