Présentation de la plante |
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Une anecdote naturaliste dans laquelle la plante est citée |
Chronique radio |
Bonjour à tous, nous allons aujourd?hui découvrir une plante peu commune dans les Hauts-de-France, la Callune, à ne pas confondre avec les bruyères. Le problème c?est qu?on l?appelle parfois Bruyère commune ou Bruyère callune, ce qui ne facilite pas les choses !
Elle appartient cependant à la même famille, celle des Ericacées. Petite astuce mnémotechnique pour les différencier, la Callune est calme, la Bruyère fait du bruit. En effet, cela fait référence au son produit lorsque l?on passe sa main sur les deux plantes.
La Callune est une espèce sempervirente, ce qui veut dire que c?est une plante qui garde son feuillage toute l?année, en opposition au feuillage caduc. Elle va fleurir aux alentours des mois d?août et septembre et aura des fleurs violettes ou mauves. Certaines variétés horticoles, il en existe des milliers, se déclinent en blanc, rouge, violet, rose?
A l?état sauvage par chez nous, on va notamment la retrouver dans les collines de la région de Saint-Omer (bois d'Éperlecques et de Watten, forêt de Clairmarais, plateau d'Helfaut). Elle sera rare dans le Béthunois, on va trouver quelques populations isolées dans les dunes de Ghyvelde et une population existe encore au Mont Noir. Elle affectionne particulièrement les landes et pelouses sur sols secs à humides, les layons forestiers mais aussi les pelouses dunaires décalcifiées.
Passons maintenant aux usages liés à la plante. Le nom « Calluna » vient du grec ancien, qui signifie « nettoyer, balayer », en référence à leurs tiges ligneuses dures et solides autrefois utilisées pour fabriquer des balais.
Elle était un ingrédient du gruit, ce fameux mélange de plantes utilisé dans la fabrication de la bière au Moyen-Âge, avant la généralisation de l?usage du Houblon.
Au niveau santé, elle aurait des propriétés diurétique, antiseptique urogénital, sternutatoire et dépuratives. La plante est aussi utilisée dans des décoctions alcoolisées pour soigner les rhumatismes et les compresses bouillantes sont utilisées pour soigner les engelures.
A bientôt pour une nouvelle chronique sur les plantes sauvages avec le Conservatoire botanique national de Bailleul !
https://www.cbnbl.org/system/files/inline-files/Chronique%20Callune%2026.09.2020.mp3
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Clémence Henderyckx - 01/01/2020
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Calluna vulgaris (L.) Hull, 1808
Callune
; Heather / Ling
; Heidekraut
; Struikhei
Ericaceae Juss., 1789
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Information
concernant le nord-ouest de la France
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Durée de vie |
Forme biologique |
Hauteur de la plante |
Distribution générale |
Période de floraison |
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Chaméphyte frutescent
Phanérophyte nanophanérophyte
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15-60 cm |
Boréo-eurasiatique.
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Août-septembre
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Habitat EUNIS
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F4
- Landes arbustives tempérées
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G1
- Forêts de feuillus caducifoliés
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D1
- Tourbières hautes et tourbières de couverture
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Spectre écologique
Eau |
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pH |
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Matière org. |
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Granulométrie |
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Nutriments |
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Lumière |
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Sel |
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Ecologie
Landes sèches à mésophiles ; sols très pauvres en bases et en éléments nutritifs ; forêts acidiphiles (bétulaies, chênaies) ; également dans les tourbières hautes, à la faveur de l'asséchement superficiel du sol développé par les tapis de sphaignes. [Année de rédaction : 2014] Réduire Landes sèches à mésophiles ; sols très pauvres en bases et en éléments nutritifs ; forêts acidiphile Suite
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Affinité phytosociologique
Calluno vulgaris - Ulicetea minoris
- Landes médio-européennes
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Taxon fréquent dans :
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Informations régionales : Hauts-de-France et Normandie orientale (Haute-Normandie)
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Région Hauts-de-France |
Répartition géographique |
Flandre française (TOUSSAINT et al. 2008) : Encore relativement abondant sur quelques sites des collines de la région de Saint-Omer (bois d'Éperlecques et de Watten, forêt de Clairmarais, plateau d'Helfaut). Rare dans le Béthunois (bois de Roquelaure, bois du Féru). Quelques petites populations isolées dans les dunes de Ghyvelde, dans une friche industrielle sableuse à Calais (A. DESSE en 1995), dans une clairière du bois du canton des Huit Rues près d'Hazebrouck (B. TOUSSAINT en 1998). En voie de disparition dans les monts de Flandre (quelques groupes d'individus dans le Parc départemental du Mont Noir). Cité dans les années 60 sur le littoral dans le secteur du Clipon. Seule la variété vulgaris a été observée. Picardie (HAUGUEL 2014) : Plante des terrains acides, présente en Picardie sur les sables du Laonnois, du Tardenois, du massif des trois forêts et du Pays de Bray. Présente également sur le socle primaire ardennais autour d'Hirson. Exceptionnelle dans la Somme en forêt de Crécy notamment. Réduire Flandre française (TOUSSAINT et al. 2008) : Encore relativement abondant sur quelques sites des collines de la région de Saint-Omer (bois d'Éperlecques et de Watten, forêt de Clairmarais, plateau d'Helfaut). Rare dans le Béthunois (bois de Roquelaure, bois du Féru). Quelques petites popula Suite |
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Biotopes |
Flandre française (TOUSSAINT et al. 2008) : Landes et pelouses sur sols secs à humides, layons forestiers, pelouses dunaires décalcifiées. |
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Spectre des statuts |
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Menace et conservation |
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Normandie orientale (Haute-Normandie) |
Répartition géographique |
Très répandue dans les boisements acides au sud de la Seine, hormis dans le Lieuvin, le plateau du Neubourg et la plaine de Saint-André. Dispersée au nord de cette vallée (pays de Caux, pays de Bray, forêt d'Eu...). [Rédaction : BUCHET et al. 2015] |
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Biotopes |
Landes sèches, landes humides, layons forestiers. [Rédaction : BUCHET et al. 2015] |
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Spectre des statuts |
Indigénat |
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Menace et conservation |
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