Présentation de la plante |
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Une anecdote naturaliste dans laquelle la plante est citée |
Chronique radio |
Bonjour à tous les auditeurs de Radio Uylenspiegel, cette semaine partons à la découverte des deux espèces les plus communes d?aubépines en Europe : l?Aubépine à un style (Crataegus monogyna) et l?Aubépine à deux styles (Crataegus laevigata).
Au niveau étymologique, Aubépine vient du latin alba, blanche et spina, épine. L?arbrisseau possède en effet une écorce de couleur claire et c?est pour cela qu?on l?appelle « Épine blanche ».
L?Aubépine à un style se nomme aussi Aubépine monogyne car la plante ne possède qu?un seul ovaire et donc un fruit à un seul noyau. Quant à l?Aubépine à deux styles, sa fleur contient 2 ou 3 styles, son fruit deux noyaux. Ces deux espèces s'hybrident spontanément, il est parfois complexe de les distinguer pour les débutants.
Elles font partie de la famille des Rosacées, célèbre pour comprendre de nombreuses espèces cultivées mais aussi sauvages (framboisiers, fraisiers, pommiers, poiriers, rosiers, etc.). C'est aussi la famille des roses, d'où l'origine de son nom ! En général, les espèces de cette famille ont 5 pétales libres, 5 sépales et de nombreuses étamines.
Les aubépines sont des arbustes qui ont beaucoup été plantés dans les haies pour la densité de leur feuillage et leurs épines qui permettaient de faire une très bonne clôture naturelle. D?ailleurs, le mot Crataegus vient du latin crataegos transcrit du grec krataegos ou kratos signifiant « force », une allusion directe à la dureté du bois. Dans une haie, les aubépines apportent une protection pour la faune sauvage ainsi que le couvert. Leurs fruits (appelées cenelles) sont très appréciés des oiseaux, des rongeurs, etc. Les fleurs présentes d?avril à juin, apportent nectar et pollen aux butineurs.
Les cenelles sont comestibles pour les humains et sont en réalité des faux-fruits. Le vrai fruit est le noyau à l'intérieur. Tous comme les fleurs, on les utilisait traditionnellement en cas de palpitations cardiaques, de troubles du sommeil ou pour apaiser l?anxiété. Comestibles, leur goût est plutôt insipide et rappelle celui de la pomme. Certains les cuisinent en compote par exemple. Elles sont très riches en vitamine C et en flavonoïdes.
Le bois, très dur et résistant aux frottements, était utilisé jadis pour fabriquer des pièces mécaniques, faire des petites pièces en menuiserie et pour fabriquer des robinets de tonneaux. Les épines, quant à elles, étaient utilisées comme clous grâce à leur rigidité mais aussi comme hameçons pour les lignes de fond des pêcheurs de bord de mer.
Petite anecdote pour terminer, une Aubépine monogyne se trouvant en Mayenne serait âgée de 1700 ans alors que la longévité moyenne pour l?espèce est de 500 ans ! Elle serait l?arbre le plus vieux de France. Sa circonférence est de 2 m 40 pour une hauteur totale de plus de 9 mètres !
A bientôt pour une nouvelle chronique sur les plantes sauvages avec le Conservatoire botanique national de Bailleul !
https://www.cbnbl.org/system/files/inline-files/Chronique%20aub%C3%A9pines%20CBNBL%2023.10.2021.mp3
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Clémence Henderyckx - 23/10/2021
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Crataegus laevigata (Poir.) DC., 1825
Aubépine à deux styles
; Midland Hawthorn
; Zweigriffliger Weissdorn
; Tweestijlige meidoorn
Rosaceae Juss., 1789
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Information
concernant le nord-ouest de la France
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Durée de vie |
Forme biologique |
Hauteur de la plante |
Distribution générale |
Période de floraison |
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Phanérophyte
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Subatlantique-subméditerranéen.
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Mai-juin
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Habitat EUNIS
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Spectre écologique
Eau |
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pH |
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Matière org. |
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Granulométrie |
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Nutriments |
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Lumière |
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Sel |
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Ecologie
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Affinité phytosociologique
Sambucetalia racemosae
- Fourrés non thermophiles des sols profonds.
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Taxon fréquent dans :
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Informations régionales : Hauts-de-France et Normandie orientale (Haute-Normandie)
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Région Hauts-de-France |
Répartition géographique |
Flandre française (TOUSSAINT et al. 2008) : Assez répandu dans les collines de Flandre intérieure et dans la plaine de la Lys. Très rare dans le Mélantois et en région lilloise. Absent sur le littoral, dans les polders (planté au bois des Forts) et, semble-t-il, dans les marais de Guînes et de l'Audomarois. Toutes les populations relèvent de la sous-espèce laevigata. L'hybride avec Crataegus monogyna Jacq. (Crataegus ×media Bechst.) est fréquemment rencontré dans l'aire de distribution de C. laevigata. Réduire Flandre française (TOUSSAINT et al. 2008) : Assez répandu dans les collines de Flandre intérieure et dans la plaine de la Lys. Très rare dans le Mélantois et en région lilloise. Absent sur le littoral, dans les polders (planté au bois des Forts) et, semble-t-il, dans les marais de Guînes e Suite |
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Biotopes |
Flandre française (TOUSSAINT et al. 2008) : Forêts, lisières forestières, haies. |
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Spectre des statuts |
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Menace et conservation |
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Normandie orientale (Haute-Normandie) |
Répartition géographique |
Assez répandue dans l'est et le sud de la région avec un nombre d'occurrences plus élevé dans les massifs forestiers du nord-est de la Seine-Maritime. Rare dans le pays de Caux, le Roumois et le Lieuvin. De nombreuses localités signalées lors des inventaires de l'Institut floristique franco-belge (période 1960-1990) n'ont pas été retrouvées lors des prospections récentes. Risque de confusion avec C. ×media, hybride formé avec C. monogyna, assez fréquent dans l'aire de distribution de C. laevigata. [Rédaction : BUCHET et al. 2015] Réduire Assez répandue dans l'est et le sud de la région avec un nombre d'occurrences plus élevé dans les massifs forestiers du nord-est de la Seine-Maritime. Rare dans le pays de Caux, le Roumois et le Lieuvin. De nombreuses localités signalées lors des inventaires de l'Institut floristique franc Suite |
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Biotopes |
Forêts, lisières forestières, fourrés, haies. [Rédaction : BUCHET et al. 2015] |
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Spectre des statuts |
Indigénat |
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Menace et conservation |
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