Présentation de la plante |
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Une anecdote naturaliste dans laquelle la plante est citée |
Chronique radio |
Bonjour à tous les auditeurs de Radio Uylenspiegel ! Le Conservatoire botanique national de Bailleul vous emmène cette semaine à la découverte des primevères? Nous allons parler de trois espèces sauvages : la Primevère acaule, la Primevère officinale et la Primevère élevée. Toutes les trois sont parfois appelées « coucou » car ces plantent fleurissent à la même saison que l?arrivée du Coucou gris.
Côté étymologie, primo vere signifie au début du printemps en latin, en référence à la floraison relativement précoce des primevères au début du printemps. Il faut savoir que ces trois espèces sont à l?origine des primevères cultivées de nos jardins. Ces dernières sont souvent de toutes les couleurs alors que la Primevère acaule est jaune crème et les Primevère élevée et officinales sont généralement jaunes.
La Primevère acaule (Primula vulgaris en latin) se retrouve généralement dans les talus et dans les prés. La Primevère élevée (Primula elatior), elle, est une plante de mi-ombre des lisières et sous-bois clairs. Elle tend à régresser dans les forêts qui sont trop artificialisées. C'est une espèce à faible pouvoir de dispersion, considérée comme indicatrice de boisements ou forêts anciennes quand elle est abondante. Elle ne va pas se disperser pas au-delà d'une centaine de mètres hors des milieux boisés. La Primevère officinale (Primula veris), quant à elle, se trouve dans les talus, les bois clairs, les prés et apprécie un sol pauvre et calcaire.
Il faut savoir que les trois espèces sont comestibles, crues ou cuites mais il est préférable de ne pas les cueillir, la Primevère acaule est d?ailleurs assez rare par chez nous. Les primevères ont des vertus officinales similaires : les fleurs sont adoucissantes et calmantes, les feuilles font disparaître les ecchymoses et toute la plante a des propriétés analgésiques, antispasmodiques, diurétiques et expectorantes.
Parlons un peu faune maintenant ! Il faut savoir que la dispersion des graines des primevères est réalisée par les fourmis. On parle alors de myrmécochorie.
La Lucine, une espèce de papillon qui a l?habitude de pondre ses œufs sur les primevères. Ses chenilles vont venir se nourrir de leurs feuilles. On dit alors que les primevères sont les plantes hôtes de la Lucine et de ses chenilles. Plantes et animaux sont bel et bien intimement liés.
A bientôt pour une nouvelle chronique sur les plantes sauvages avec le Conservatoire botanique national de Bailleul !
https://www.cbnbl.org/system/files/inline-files/Chronique%20primev%C3%A8res%20CBNBL%2013.03.2021.mp3
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Clémence Henderyckx - 2021
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Primula elatior subsp. elatior (L.) Hill, 1765
Primevère élevée
; Oxlip
; Waldschlüsselblume
; Slanke sleutelbloem
Primulaceae Batsch ex Borkh., 1797
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Information
concernant le nord-ouest de la France
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Durée de vie |
Forme biologique |
Hauteur de la plante |
Distribution générale |
Période de floraison |
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Hémicryptophyte à rosette
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Subatlantique-subméditerranéen.
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Mars-mai
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Habitat EUNIS
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Spectre écologique
Eau |
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pH |
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Matière org. |
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Granulométrie |
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Nutriments |
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Lumière |
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Sel |
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Informations régionales : Hauts-de-France et Normandie orientale (Haute-Normandie)
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Région Hauts-de-France |
Répartition géographique |
Flandre française (TOUSSAINT et al. 2008) : Abondant dans la forêt de Nieppe, dans les bois au nord-ouest de la plaine de la Lys et sur les monts de Flandre. Quelques populations ailleurs (vallées de la Deûle et de la Marque notamment). Existe peut-être encore dans de vieux parcs au nord et à l'ouest de Lille. Les hybrides avec P. vulgaris Huds. (= P. ×digenea A. Kerner) et P. veris L. (= P. ×media Peterm.) s'observent çà et là avec les parents. Réduire Flandre française (TOUSSAINT et al. 2008) : Abondant dans la forêt de Nieppe, dans les bois au nord-ouest de la plaine de la Lys et sur les monts de Flandre. Quelques populations ailleurs (vallées de la Deûle et de la Marque notamment). Existe peut-être encore dans de vieux parcs au nord e Suite |
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Biotopes |
Flandre française (TOUSSAINT et al. 2008) : Forêts. |
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Normandie orientale (Haute-Normandie) |
Répartition géographique |
Assez largement distribuée dans la région. Rare et dispersée cependant sur le plateau du Neubourg, dans le Roumois, la plaine de Saint-André, le pays d'Ouche entre la Risle et l'Iton, le Vexin normand, le pays de Bray, la pointe de Caux. Risque de confusion, à l'état végétatif, avec P. veris et surtout avec l'hybride formé avec cette dernière : P. ×media. [Rédaction : BUCHET et al. 2015] Réduire Assez largement distribuée dans la région. Rare et dispersée cependant sur le plateau du Neubourg, dans le Roumois, la plaine de Saint-André, le pays d'Ouche entre la Risle et l'Iton, le Vexin normand, le pays de Bray, la pointe de Caux. Risque de confusion, à l'état végétatif, avec P. ver Suite |
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Biotopes |
Forêts fraîches à humides. [Rédaction : BUCHET et al. 2015] |
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Spectre des statuts |
Indigénat |
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Menace et conservation |
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