Présentation de la plante |
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Une anecdote naturaliste dans laquelle la plante est citée |
Chronique radio |
Bonjour à tous les auditeurs de Radio Uylenspiegel, finissons l?année en beauté avec le Conservatoire botanique national de Bailleul en partant à la découverte de l?Ajonc d?Europe !
Appelé Ulex europaeus en nom scientifique, c?est un arbuste épineux à feuillage persistant qui pousse en formant des fourrés impénétrables. Sa taille peut varier de 1 à 2 mètres et ses épines peuvent être très longues : 2 à 5 cm ! C?est pourquoi l?Ajonc d?Europe a souvent été planté pour faire des haies quasiment impénétrables pour le bétail. On l?utilisait également comme fourrage après avoir été pilé ou écrasé entre deux rouleaux pour faire éclater ses épines.
C'est une espèce très compétitive, capable lorsqu'elle est bien établie de déplacer les plantes cultivées ou spontanées indigènes grâce à sa capacité de fixer l'azote et d'acidifier le sol.
L?Ajonc d?Europe est originaire des régions maritimes Atlantiques d'Europe, cet arbuste a été largement introduit, notamment pour former des haies, dans toutes les régions tempérées du monde où il s'est naturalisé. Il s'est également établi dans certaines îles tropicales en altitude. A certains endroits du globe elle est considérée comme étant une plante exotique envahissante, notamment en Australie, en Amérique, à la Réunion, en Nouvelle-Zélande ou encore à Hawaï.
Localement, il est abondant en arrière du littoral du Calaisis et dans le Dunkerquois, ainsi que sur quelques buttes acides de l'Audomarois (forêt d'Éperlecques, bois de Watten, plateau d'Helfaut) et du Béthunois (bois de Roquelaure, bois des Dames...). Un petit noyau de populations relictuel existe sur les sables du Mont des Cats (communes de Berthen et de Méteren). On le trouve parfois planté à des fins ornementales, notamment le long de la ligne TGV (à Strazeele notamment).
Les fleurs de l?Ajonc d?Europe dégagent un agréable parfum de noix-de-coco, surtout quand il y a du soleil. Dans certaines localités, on les utilise pour faire du sirop, de la liqueur ou du vin. Il ne faut néanmoins pas en abuser car elles contiennent une petite quantité d?alcaloïdes toxiques. L?Ajonc d?Europe produit peu de nectar mais du fait de l?abondance particulière de sa floraison, à la fois précoce et prolongée dans le temps, il est fréquemment visité par les abeilles, qui récoltent sur ses fleurs non seulement le nectar, mais aussi le pollen, produit en grande quantité. L?Ajonc d?Europe constitue ainsi une source de nourriture intéressante à tout moment de la vie de la colonie.
On peut aussi parfois observer des grandes toiles sur l?arbuste, construites par des colonies d?acariens qui viennent prélever sa sève.
Les gousses, 2 centimètres de long, brun violacé foncé, contiennent 2 à 3 petites graines noirâtres qui sont libérées lorsque la gousse se fend par temps chaud.
Il faut aussi savoir que l?Ajonc d?Europe était beaucoup utilisé comme combustible en raison de forte inflammabilité. Il était alors utilisé dans le four ou la cheminée chez les paysans pauvres et souvent associé à la bruyère. La chaleur obtenue (environ 800 °C dans un four) étant quasi comparable à celle du charbon. Même frais ou humide, l'Ajonc peut être utilisé comme du petit bois pour démarrer un feu.
A l?année prochaine pour une nouvelle chronique sur les plantes sauvages, avec le Conservatoire botanique national de Bailleul !
https://bit.ly/3Z2zOaL
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Clémence Henderyckx - 15/01/2022
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Ulex europaeus L., 1753
Ajonc d'Europe (s.l.)
; Common Gorse
; Gaspeldorn
; Gaspeldoorn
Fabaceae Lindl., 1836
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Information
concernant le nord-ouest de la France
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Durée de vie |
Forme biologique |
Hauteur de la plante |
Distribution générale |
Période de floraison |
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Phanérophyte nanophanérophyte
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Subatlantique.
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Mars-mai
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Habitat EUNIS
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Spectre écologique
Eau |
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pH |
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Matière org. |
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Granulométrie |
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Nutriments |
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Lumière |
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Sel |
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Informations régionales : Hauts-de-France et Normandie orientale (Haute-Normandie)
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Région Hauts-de-France |
Répartition géographique |
Flandre française (TOUSSAINT et al. 2008) : Localement abondant en arrière du littoral du Calaisis et dans le Dunkerquois, ainsi que sur quelques buttes acides de l'Audomarois (forêt d'Éperlecques, bois de Watten, plateau d'Helfaut) et du Béthunois (bois de Roquelaure, bois des Dames...). Un petit noyau de populations relictuel sur les sables du Mont des Cats (communes de Berthen et de Méteren). Semble disparu depuis longtemps du Mont Noir [GODON 1909]. Parfois planté à des fins ornementales, notamment le long de la ligne TGV (à Strazeele notamment). Réduire Flandre française (TOUSSAINT et al. 2008) : Localement abondant en arrière du littoral du Calaisis et dans le Dunkerquois, ainsi que sur quelques buttes acides de l'Audomarois (forêt d'Éperlecques, bois de Watten, plateau d'Helfaut) et du Béthunois (bois de Roquelaure, bois des Dames...). Suite |
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Biotopes |
Flandre française (TOUSSAINT et al. 2008) : Landes sur sol sec (en recolonisation arbustive), lisières forestières, friches (sur sable), pelouses dunaires (en voie de décalcification). |
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Spectre des statuts |
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Menace et conservation |
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Normandie orientale (Haute-Normandie) |
Répartition géographique |
Fréquent dans une très large partie occidentale de la région, plus rare dans l'est du territoire : Vexin normand, pays de Lyons, pays de Bray, Petit Caux. L'Ajonc d'Europe est proche de sa limite d'aire orientale en Haute-Normandie. À côté de la sous-espèce europaeus, la sous-espèce latebracteatus, semée aux bords des routes et en voie de naturalisation, serait à rechercher. Risque de confusion, pour les jeunes individus, avec U. minor. [Rédaction : BUCHET et al. 2015] Réduire Fréquent dans une très large partie occidentale de la région, plus rare dans l'est du territoire : Vexin normand, pays de Lyons, pays de Bray, Petit Caux. L'Ajonc d'Europe est proche de sa limite d'aire orientale en Haute-Normandie. À côté de la sous-espèce europaeus, la sous-espèce latebr Suite |
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Biotopes |
Fourrés, lisières et coupes forestières, landes sèches, sur substrats acides. [Rédaction : BUCHET et al. 2015] |
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Spectre des statuts |
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