| Présentation de la plante |
|
Une anecdote naturaliste dans laquelle la plante est citée |
| Chronique radio |
|
C?est parti pour une chronique aux couleurs de l?automne avec la Viorne obier, Viburnum opulus de son nom scientifique?
Si vous vous promenez en ce moment dans le Jardin des plantes médicinales du Conservatoire botanique national de Bailleul, vous ne pouvez pas manquer le beau rouge de ses feuilles.
Chez les peuples slaves, la Viorne est d?ailleurs symbole de vie, jeunesse et beauté.
Si vous revenez au printemps de mai à juin, sa floraison est aussi magnifique avec de belles inflorescences blanches.
Elle porte en ce moment de belles drupes (fruits charnus à noyau) rouge luisant. Les oiseaux les mangent peu (c?est pour ça qu?on peut les voir pendant une grande partie de l?hiver).
Mais ses fruits sont toxiques crus pour l?homme (ils provoquent notamment des diarrhées et des vomissements) mais se consomment cuits en compote ou en confitures. Certaines tribus indiennes des États-Unis les auraient consommés en remplacement de l?airelle. Les Norvégiens et les Suédois les cuisent encore avec du miel et de la farine ou les distillent en alcool.
Au niveau santé, ses fruits ont des propriétés antioxydantes, antimicrobiennes et pour lutter contre le cancer.
L?écorce de sa tige serait antispasmodique, astringent, hémostatique et faciliterait les accouchements. Son activité analgésique serait de même intensité que celle de l?aspirine !
On trouve fréquemment la Viorne obier dans les bois et plus rarement dans les haies des collines de Flandre intérieure et de la plaine de la Lys. Elle est souvent introduite par la constitution des haies champêtres.
D?ailleurs, si vous avez des projets de plantation de haie chez vous, n?hésitez pas à l?associer à d?autres espèces telles que la Bourdaine, le Prunellier, l?Érable champêtre, le Hêtre, le Cornouiller sanguin?
Et si vous avez besoin de conseils, n?hésitez pas à contacter le Conservatoire au 03 28 49 00 83 ou par mail infos@cbnbl.org
https://www.cbnbl.org/system/files/inline-files/Chronique%20Viorne%20obier_0.mp3
|
|
Clémence Henderyckx - 2019
|
|
|
|
|
Viburnum opulus L., 1753
Viorne obier
; Guelder Rose
; Gemeiner Schneeball
; Gelderse roos
Viburnaceae Raf., 1820 [nom. cons.]
|
|
| Information
concernant le nord-ouest de la France
|
| Durée de vie |
Forme biologique |
Hauteur de la plante |
Distribution générale |
Période de floraison |
| |
Phanérophyte nanophanérophyte
Phanérophyte
|
|
Eurasiatique (subocéanique).
|
Mai-juin
|
|
Habitat EUNIS
|
Spectre écologique
| Eau |
|
| pH |
|
| Matière org. |
|
| Granulométrie |
|
|
|
| Nutriments |
|
| Lumière |
|
| Sel |
|
|
Ecologie
|
Appartenance phytosociologique
Sambucetalia racemosae
- Fourrés non thermophiles des sols profonds.
|
Taxon fréquent dans :
|
|
|
|
|
|
Informations régionales : Hauts-de-France et Normandie orientale (Haute-Normandie)
|
| Région Hauts-de-France |
| Répartition géographique |
Flandre française (TOUSSAINT et al. 2008) : Fréquent dans les bois et plus rarement les haies des collines de Flandre intérieure et de la plaine de la Lys. Dans le Mélantois, essentiellement limité aux vallées de la Deûle et de la Marque. Beaucoup plus rare et localisé sur le littoral, dans les polders et en région lilloise où certaines populations sont sans doute d'indigénat douteux. Souvent introduit pour la constitution de haies champêtres en campagne et dans les jardins. Réduire Flandre française (TOUSSAINT et al. 2008) : Fréquent dans les bois et plus rarement les haies des collines de Flandre intérieure et de la plaine de la Lys. Dans le Mélantois, essentiellement limité aux vallées de la Deûle et de la Marque. Beaucoup plus rare et localisé sur le littoral, dan Suite |
| |
| Biotopes |
| Flandre française (TOUSSAINT et al. 2008) : Forêts, lisières forestières, haies. |
| |
|
| Spectre des statuts |
| Indigénat |
|
| Rareté |
|
| Tendance |
|
| Menace |
|
NA
|
NE
|
DD
|
LC
|
NT
|
VU
|
EN
|
CR
|
RE
|
|
| |
|
|
| Menace et conservation |
|
| |
| Normandie orientale (Haute-Normandie) |
| Répartition géographique |
Commune à assez commune, dans le Petit Caux, le pays de Bray, la vallée de la Seine, le plateau de Madrie, les vallées de l'Eure et de l'Avre, le Lieuvin, le pays d'Ouche. Nettement plus dispersée, voire quasiment absente, dans le pays de Caux, le plateau du Neubourg et la plaine de Saint-André. [Rédaction : BUCHET et al. 2015] Réduire Commune à assez commune, dans le Petit Caux, le pays de Bray, la vallée de la Seine, le plateau de Madrie, les vallées de l'Eure et de l'Avre, le Lieuvin, le pays d'Ouche. Nettement plus dispersée, voire quasiment absente, dans le pays de Caux, le plateau du Neubourg et la plaine de Saint- Suite |
| |
| Biotopes |
| Fourrés sur sols frais à humides, saulaies arbustives, forêts alluviales ou sur sols hydromorphes. [Rédaction : BUCHET et al. 2015] |
| |
|
| Spectre des statuts |
| Indigénat |
|
| Rareté |
|
| Tendance |
|
| Menace |
|
NA
|
NE
|
DD
|
LC
|
NT
|
VU
|
EN
|
CR
|
RE
|
|
| |
|
|
| Menace et conservation |
|
| |
|
|
