Accueil > Je recherche > Plante "Fagus sylvatica"

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Liste des anecdotes naturalistes dans lesquelles la plante est citée Le saviez-vous ? Le Hêtre commun (Fagus sylvatica) est l'arbre des justes milieux : il n'aime ni les fortes chaleurs, ni le froid trop intense. Il apprécie l'ombre et a besoin beaucoup d'eau. En une seule journée ensoleillée, 1 ha de hêtraie consomme par évaporation environ 40 000 litres d'eau. C'est le double d'une chênaie ! Son feuillage dense fait de l'ombre aux autres arbres et sous un climat tempéré frais et humide, les hêtraies constituent le stade ultime de l'évolution de la forêt. Le réchauffement climatique pourrait questionner son avenir dans nos forêts tempérées. Clémence Henderyckx 28/10/2020 Portrait de famille La famille des Fagacées contient peu de genres mais les espèces qui la composent dominent les forêts de feuillus d'Europe centrale. Il s'agit principalement des hêtraies et des chênaies. Les plus anciens fossiles de Fagacées datent du Paléogène, il y a 53 millions d'années ! On les rencontre sur tous les continents, sauf en Afrique tropicale et australe. Les hêtres et les chênes produisent des fruits en grande quantité et nourrissent la faune de nos forêts. Clémence Henderyckx 07/01/2022 Zoom sur une végétation Voilà une végétation que tout le monde connaît : la Hêtraie à Jacinthe des bois (Endymio non-scriptae - Fagetum sylvaticae), courante dans la région. Quelle féérie que de se promener avec le bleu des jacinthes aux pieds et le vert des hêtres encore presque en bourgeons au ciel ! Ce type de forêt est lié à des climats... peu chauds. On le trouvera donc dans le nord-ouest de la France jusqu'en Bretagne ainsi que sur certaines collines du Morvan et du Limousin. L'association se reconnaît à la présence du Hêtre commun (Fagus sylvatica) et de la Jacinthe des bois (Hyacinthoides non-scripta) évidemment, mais également à celle du Gaillet odorant (Galium odoratum), de la Mélique uniflore (Melica uniflora) de la Fougère femelle (Athyrium filix-femina) et de l'Oxalide oseille (Oxalis acetosella). Emmanuel Catteau 04/05/2020 Chronique radio Bonjour à tous les auditeurs de Radio Uylenspiegel, nous allons parler aujourd?hui d?un arbre commun sous nos latitudes : le Hêtre commun, Fagus sylvatica en latin. En Europe, il couvre environ 14 millions d?hectares, et constitue à peu près 10% des forêts françaises, c?est la 3ème essence feuillue après le Chêne pédonculé et le Chêne sessile. Il appartient à la famille des Fagacées, comme les chênes et les châtaigniers. Mais il ne faut pas le confondre avec le Charme, qui lui appartient à la famille des Bétulacées, au même titre que les bouleaux, les aulnes ou les noisetiers. Vous me demanderez, comment le différencier du Charme qui lui ressemble tant ? Une petite phrase que nos animateurs nature aiment utiliser peut vous être utile : « Le charme d?Adam, c?est d?être à poils ». Le Charme a des dents, ses feuilles sont dentelées, et le Hêtre a des petits poils sur ses feuilles. Autre élément, le Charme produit des samares regroupées en grappes. Quant au Hêtre, il produit des faines. A l?intérieur des faines, il n?y a en général qu?une seule graine. Le Hêtre a une écorce lisse, mince et grise. Son tronc fait penser à une trompe ou une patte d?éléphant ! Chez les hêtres centenaires, il peut atteindre 2,5 m de circonférence et l?arbre peut s?élever jusqu?à 30-35 m de hauteur ! Son feuillage est fréquemment marcescent, ce qui veut dire que les feuilles mortes restent attachées aux branches pendant une partie plus ou moins longue de l?hiver. Cela s?observe surtout sur les jeunes arbres, sur les sujets plus anciens, ce sont les feuilles du bas abritées qui vont avoir tendance à rester. Sur les haies, la marcescence est plus courante. Le Hêtre commun est arbre qui aime l?ombre et a besoin beaucoup d?humidité, au niveau du sol mais aussi dans l?air. En 1 seule journée ensoleillée : 1 ha de hêtraie consomme par évaporation 40 000 litres d?eau. C?est le double d?une chênaie. Son feuillage dense va faire de l?ombre aux autres espèces et à terme, il prendra toute la place. Sous un climat frais et humide, la hêtraie constitue le stade ultime de l?évolution de la forêt. Malheureusement, les changements climatiques que nous connaissons pourraient poser quelques questions sur son avenir... Petite anecdote pour terminer, les faînes étaient consommées dès l?époque préhistorique. Elles pouvaient être très utiles lors des disettes et les graines pouvaient notamment être moulues en farines. Elles sont plutôt riches en lipides et glucides mais si elles sont consommées en trop grande quantité elles peuvent être toxiques à cause des tanins qu?elles contiennent. Mais ce sont surtout les rongeurs, blaireaux, sangliers, oiseaux qui les apprécient et participent à leur dissémination. A bientôt pour une nouvelle chronique sur Radio Uylenspiegel avec le Conservatoire botanique national de Bailleul ! https://www.cbnbl.org/system/files/inline-files/Chronique%20H%C3%AAtre%20commun%20CBNBL%20d%C3%A9cembre.mp3 Clémence Henderyckx 01/01/2020 Bota'voca' Les espèces dryades constituent le stade ultime de la forêt, sa maturité. Nous avions notamment évoqué le Hêtre commun (Fagus sylvatica) dans une précédente publication. Ces arbres ont souvent une grande longévité, un bois dense et dur et apprécient l'ombre et l'humidité (surtout à l'état juvénile). Dans la mythologie, les dryades sont quant à elles des nymphes protectrices des arbres et des bois. Clémence Henderyckx 03/12/2020